Rico fait son blues

Rico fait son bluesLa Guinguette des Rencontres Brel accueille Mercredi 18 juillet un homme orchestre. « They Call Me Rico » venu en direct live des Amériques avec son blues Québécois, sa voix destroye et son country acidulée !
Wouahou, quel choc…

En nous entraînant dans cet univers musical, Rico nous fait partager, sans artifices, ni édulcorants, ses premiers amours, le folk et le blues. Chez lui, les six cordes sont grasses, rêches et rugissantes, la voix distordue et la batterie cotonneuse… Le sol s’effondre sous ses pieds et les murs dégoulinent de sueur… Quel rencontre !

– Vous êtes un saltimbanque, un chanteur de rue, un homme orchestre, vous aimez la foule. Vous allez vous produire devant le public de Jacques Brel. C’était lui aussi un saltimbanque à sa manière et un homme de scène, le connaissez-vous ?
Rico
: Je connais bien son œuvre. Ce que j’aime le plus chez lui c’est sa passion, l’abandon total dans sa façon de chanter. On a l’impression qu’il allait s’effondrer après chaque performance tellement il avait tout donné.
Et bien sûr il a de très grandes chansons !

– Vous savez peut-être que Jacques Brel possédait un chalet à Saint Pierre de Chartreuse ? C’était son jardin secret. Avez-vous aussi un jardin secret pour composer et imaginer vos spectacles ?
Rico :
Mon jardin secret est mon studio d’enregistrement où j’aime bien me retirer le soir venu, pour composer et expérimenter de nouvelles idées. J’ai besoin de solitude et de calme pour écrire. Et parfois d’une bonne bouteille de vin ! Il n’est pas situé en montagne mais a tout de même un coté rustique, car il est tout en bois et on n’a pas l’impression d’être en ville. L’atmosphère est très chaleureuse et on s’y sent bien et inspiré. Il y a une odeur de pain qui provient d’une boulangerie à proximité et ça ajoute au charme.

– Que vous soyez au Québec ou en France, en plaine ou en montagne, vous chantez de la même manière ?
Rico : Oui. Le répertoire reste le même. J’essaie de toujours garder la même intensité et de ne pas m’adapter au public, mais bien d’attirer celui-ci vers moi. A Saint-Pierre-de-Chartreuse, il sera électrique, je le sens.

Propos recueillis par Marie Boccanfuso

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